Stéphane est une voix. Une voix que l’on reconnaît, qui passe d’une publicité à un doublage. Dire des textes, c’est son métier. Il aurait voulu être comédien, mais sa petite taille l’excluait des castings. Et comme il ne déborde pas d’ambition, sa vie entre son chat Édouard et les déjeuners le dimanche chez maman lui convient.
Mais un jour la notoriété le pointe du doigt. Il est choisi pour être la nouvelle voix de la nuit sur une station célèbre de la bande FM. Il devient Matéo, celui qu’on appelle quand on est seul le soir…
Maxime Hermance est un acteur. Pas une star, il vit à peine de son métier. Lui, il va devenir fantôme pour une agence immobilière. Il doit hanter des châteaux en ruines, ce sera le rôle de sa vie… et de sa mort !
Puis voici un journaliste qui a suivi le procès d’un extraordinaire faussaire : on s’arrachait ses faux de Picasso ou Matisse. Quant à Romain, c’est un reportage sur le tatouage qui va bouleverser sa vie, tombant sous le charme de Victoria, un peu sous la protection d’un type louche. Nous allons également faire la connaissance de monsieur Roger, un étrange bonhomme qui a réussi l’exploit de vendre du sable des carrières de Seine et Marne à des Bédouins, et enfin d’une vieille dame qui avait trop dansé… N’est-ce pas le titre du livre ?
Jean-Pierre Richard nous propose six nouvelles passionnantes que l’on dévore en une seule fois sans laisser tomber des miettes. On aimerait du bonus, une septième, une huitième nouvelle avec des histoires de gens ordinaires qui ont l’air étonnement extraordinaires.
LE CHRONIQUEUR
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