En région parisienne, des meurtres sont commis avec une rare violence, des femmes sont violées, torturées, ailleurs des victimes semblent avoir implosé. C'est comme une épidémie, les crimes sont perpétrés en même temps, mais le modus operandi est différent. Il y a donc plusieurs tueurs, on les surnomme le Fantôme, la Bête... Sur les lieux aucune trace, aucun ADN, mais à chaque fois on trouve, tatoué sur le corps des victimes ou présent sur la scène de crime, un étrange message : *e. De quoi s'agit-il ? Du signe du Mal ? Les serial killers semblent communiquer entre eux et « pratiquer » dans le même temps. Est chargé de l'enquête un petit groupe d'enquêteurs spéciaux de la gendarmerie, « une poignée d'hommes et de femmes contre un groupe d'anonymes animés par l'odieuse volonté de signer leurs crimes du même symbole : *e. » Et pour les aider, le meilleur des criminologue du pays, Richard Mikelis accepte de sortir de sa retraite, car « pour comprendre la violence, il faut la faire entrer en soi, et elle se répand doucement, elle colore les sentiments, teinte les fantasmes. » Mais bientôt le groupe est submergé, l'affaire les dépasse. Espagne, Ecosse, Pologne, les meurtres se succèdent, il s'agit d'une pandémie de violence. Les enquêteurs doivent descendre dans les abysses du monde. Tout va trop vite, les données se multiplient, ils n'ont plus le temps de les assimiler, de les analyser. Et pourtant ils doivent impérativement agir avant que les tueurs s'organisent, soient trop nombreux, avant qu'ils menacent l'ordre du monde. Ils courent après la mort en personne.
Un thriller puissant, une plongée en pure terreur, de quoi vous rafraîchir sous la pire des canicules !
LE CHRONIQUEUR
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