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Vins tranquilles et effervescents, quelques suggestions avant les Fêtes…

28/10/2013
On ne va pas se mettre à compter les jours qui nous séparent des fêtes de Noël, mais il est temps de préparer ses achats de vins en prévisions de quelques repas élaborés à venir. Alors, voici une petite sélection de vins tranquilles et effervescents, qui bien sûr, n’engage que nous au niveau du choix…

 

Champagnes et Crémants sur leur trente et un

Champagne pour ouvrir ce chapitre bulles avec trois maisons de grande qualité et donc trois vins de Champagne que nous vous recommandons. 

D’abord, voici le « Blanc de blancs millésime 2005 Brut » de la maison Chassenay D’Arce  (10110 Ville-sur-Arce), un 100% Chardonnay qui réussit à dessiner quelques reflets verts sur des lingots d’or. Après la robe, riche donc puisque cousue d’or, c’est l’élégance faite de complexité, de minéralité et de fraîcheur qui prend l’essentiel de notre attention, agrémentée de quelques touches de miel et de noisette, on aime cette partition enjouée et interminable, les Saint-Jacques et autres poissons aussi (28,00 €) ; ensuite, nous retrouverons la maison Drappier (10200 Urville), bien connue de nos lecteurs, qui vient nous présenter son « Brut Nature Rosé », un Pinot Noir exclusif qui nous raconte une histoire de bonbons anglais à la fraise avec une rose dans le verre pour faire joli, c’est donc très fruits rouges, un brin épicé, on évoque encore la mandarine, voilà quelque chose de distrayant qui siéra à une cuisine exotique ou quelques fruits de mer (33,56 €) ; enfin, troisième Champagne, la cuvée « Blanc velours » de la Maison Pannier (à Château-Thierry), un lieu extraordinaire avec ses caves médiévales longues de deux kilomètres à trente mètres de profondeur. « Le luxe à l’état pur » nous dit le speaker pour présenter l’artiste : Chardonnay (72%), Pinot Noir (20%), Pinot Meunier (8%), la précision du dosage ferait passer un coucou suisse pour une horloge low cost made in China. Ici, nous voyageons de Côte des Blancs en Montagne de Reims, avec un détour par la Vallée de la Marne. Ça fait un peu invasion par les Allemands, mais rassurez-vous, il s’agit des lieux d’origine des cépages. Amandes, noisettes et fleurs blanches nous mèneront directement à cette amplitude que nous aimons, il y a de la rondeur, le tout sur une belle longueur de velours (c’est normal !), voici un Champagne pour de grands moments, genre Noël par exemple (69,00 €).

 

Crémant de Bourgogne pour suivre, et nous restons au-dessus de Lyon, un Crémant que nous devons au Domaine Piron (69910 Villié Morgon), 100% Chardonnay, plutôt jaune paille côté robe, très aromatique avec de fines bulles très joueuses dans le verre, la fraîcheur est arrivée à l’heure accompagnée de quelques gouttes de citron diluées à merveille. Excellent pour l’apéritif (9,00 €).

« L’Origine » nous vient de la Vallée de la Loire, de la maison Ackerman (49412 Saumur), et son « originalité » vient de « l’origine » de l’assemblage : Chenin, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Grolleau, Chardonnay, Pineau d’Aunis et Sauvignon. Résultat, une robe éclatante, une fraîcheur éclatante, on ajoutera un bouquet aromatique pour le côté sauvage et nature, voilà un vin qui envahit tout le verre avec de la longueur et de la rondeur. Éclatez-vous ! (11,90 €).

Patrice Colin fait des vins dans le Vendômois, nous sommes donc toujours dans la région du Val de Loire (41100 Thoré la Rochette). Il nous propose son effervescent baptisé « Les Perles d’Anne Sophie », élaboré avec le trio Chenin, Chardonnay et Pineau d’Aunis. De couleur jaune tirant vers le doré, ce vin annonce des fruits mûrs, voire confits, une belle minéralité s’installe dans votre fauteuil préféré, et sur la longueur on chantera même « une Noix » de Charles Trénet. On l’a aimé avec un poulet à l’indienne… mais c’est vous qui voyez ! (7,20 €).

Cap à l’Est au cœur de l’Alsace pour le Crémant qui suit. Nous voici à Kientzheim (68240) au domaine Paul Blanck, avec cette fois-ci sur scène un quatuor, Pinots Blanc, noir et gris plus Chardonnay. De jaune en reflets verts, c’est l’habillage, mousse et bulles sophistiquées, c’est l’effervescence magique, pêche, mirabelle, pomme, c’est le fruit, vaillance et élégance, c’est le beau Crémant d’Alsace comme on l’aime. Un merveilleux apéritif vous attend… (13,50 €).

L’effervescence du moment nous fait reprendre la route pour s’en aller vers le sud, tant mieux on aura moins froid. Et c’est à la Cave de Tain (26600 Tain l’Hermitage) que nos pas (nos roues) nous mènent pour y découvrir « L’Ynsolite » blanc de noir (méthode ancestrale) 100% Syrah, normal ici. Mais une Syrah à la robe extrêmement pâle. Ce « Y » a quelque chose d’insolite… Pas la finesse et le nuage d’acidité, pas cet exercice d’équilibriste, pas cette douceur, pas cette note grillée en fin de bouche, et il ne sera pas insolite de le réserver pour le dessert. (8,00 €).

Cinsault, Grenache, Aubun confectionne ce rosé extra brut 2011 « Atmosphère » élaboré par le domaine Saint-André de Figuière (83250 La Londe Les Maures). Vous l’aurez compris, nous sommes en Provence, et ce Côtes de Provence effervescent à la robe saumonée, aux arômes de fruits rouges et d’agrumes avec un soupçon de menthe pour la fraîcheur, nous parlera également de rondeur. C’est le vin idéal pour mettre un dessert en valeur, mais il a le potentiel pour participer à tout un repas (17,10 €).

Chardonnay Extra Brut de Jean-Louis Denois (11300 Roquetaillade), voici de l’or en bulles, de la bulle fine et bien fournie, pétillante et insatiable, c’est un vin que l’on dit « toasté et brioché », on évitera le petit-déjeuner quand même, mais la vivacité, l’élégance, la fraîcheur et la disponibilité de ce vin en feront le compagnon idéal d’un début de repas, ce qu’on appelle un apéritif par exemple… (10,00 €).

Le Clos Triguedina (46700 Vire sur Lot) est une belle maison de vins de Cahors. Mais ici, le Malbec, travaillé en méthode traditionnelle, est devenu « Bul’s », un effervescent à la robe dite corail, ostensiblement fruit rouge, mais avec une sucette à l’anis à disposition (pour Annie sûrement !), le fruit et la fraîcheur se marient à merveille avec ces « Bul’s » qui sautillent dans le verre : de poisson en dessert, ce Triguedina fera l’affaire (12,60 €). Et nous voilà poètes !

 

Quatre vins pour le gibier

La saison débute, il nous faut des rouges costauds, racés, rustiques parfois, pleins et sauvages, ces rouges destinés à accompagner les gibiers, nous en avons sélectionné quatre, trois au sud et un au nord.

Le plus septentrional viendra de Chinon, là où François Rabelais avait ses habitudes au 16ème siècle. C’est un Cabernet Franc cuvée Tradition Rouge 2011 que nous devons au Château du Coudray-Montpensier qui nous intéresse aujourd’hui, un rouge tendance rubis, mais on évitera de le mettre au coffre, à la cave au mieux, mais il est aussi apte à vous faire plaisir dès maintenant, on retrouve le côté fraise des bois typique de la région souligné par des tanins d’une belle élégance, jamais agressifs, on apprécié également ce bouquet de violettes offert de bon cœur. A conseiller avec un gibier à plumes (6,65 €).

La Cave de Pazac (www.pazac.fr) œuvre dans les Costières de Nîmes, c’est-à-dire que nous évoluons entre le Pont du Gard et la Camargue, deux lieux hautement touristiques, avec un vignoble qui s’étend sur 24 communes. Vieux Carignan et Mourvèdre constituent cette « Fontaine Miraculeuse rouge 2011 » à la robe brillante, une fontaine de fruits qui va remplir notre verre, il n’y a pas de miracle, juste du travail bien fait pour aboutir sur un rouge dense, charnu avec une belle sortie en fraîcheur. Parfait avec un civet de lièvre (6,00 €).

Pas très loin d’ici, peut-être de l’autre côté du fleuve Rhône, voici Vacqueyras en appellation Côtes du Rhône, un peu aux alentours du fief des papes en Avignon. Gabriel Meffre (www.gabriel-meffre.fr) a mis au point un quatuor qui sonne comme un orchestre symphonique avec fifres et grosses caisses, il a engagé les meilleurs solistes pour cela : Grenache, Syrah, Cinsault, Mourvèdre, les quatre sont quand même assez célèbres dans la région. Le morceau retenu s’appelle « Cuvée Laurus 2010 », c’est le rouge qui a nos faveurs depuis longtemps, alors que dire, il est charpenté, oui, il est charnu, oui, il a une base arrière qui travaille les épices, oui, bref, c’est le rouge idéal pour le gibier, on pourra même commencer par une terrine de lièvre posée, comme ça, pour le plaisir, sur un vrai morceau de pain, pas un truc acheté en hyper-machin… Bravo, oui ! (14,00 €).

Plus au sud maintenant, mais au bout, nous n’irons pas plus loin sans buter dans les Pyrénées, voici les Corbières, et encore un endroit qui nous plait bien version rouge. Le Domaine du Grand Arc (www.grand-arc.com) a tiré ses flèches jusqu’à nos pieds pour nous avertir qu’un rouge majeur était né, un rouge « En Sol Majeur » millésime 2011, un dièse à la clé si on reste en sol, un magnifique terroir si on parle du sol aride qui se joue du vent et du soleil qui fracassent les hommes mais pas la vigne. Ici, elle sait s’adapter pour donner le meilleur de la Syrah et du Grenache. La robe pourpre nous avertit, on va faire dans le costaud, dans le puissant, dès les fruits rouges, ce sera ample, plein, envahissant mais toujours avec délicatesse, il y a du respect dans cette belle affaire, n’est-ce pas le moment de sortir un cuissot de sanglier avec quelques olives et des herbes ? (11,50 €).

 

Quatre rouges de caractère

Au programme, un Cahors, un Madiran, un Maury sec et un Côtes du Roussillon.

La première moitié de ce programme se fera sous la houlette de Lionel Osmin & Cie (64160 Morlaas), avec d’abord ce Cahors Malbec 2011, donc 100% Malbec, légèrement violacé, qui affiche ses arômes de fruits noirs et d’épices, on soupçonnerait parfois un passage de truffe, mais de manière discrète, les tanins surveillent leur ligne, ils sont élégants, si le plaisir est immédiat on imagine également qu’on pourra conserver ce Cahors encore quelques années. Sortez le cassoulet, c’est le moment (9,90 €).

Lionel Osmin pour suivre côté Madiran, avec « Mon Adour 2011 » qui fait la part belle au Tannat (70%), plus Cabernet Franc et Cabernet Sauvignon. On sait que ce vignoble de Madiran fut créé par des Bénédictins venus de Bourgogne au 11ème siècle, ils fondèrent ici l’Abbaye de Madiran. On connaît la puissance et la robustesse de ces vins, les arômes de mûre, myrtille et d’épices rivalisent de subtilité, il y a une belle richesse tannique, le tout est corsé et convient aux cuisines d’automne, retour peut-être au gibier… (10,90 €).

Un Maury sec disions-nous en introduction, le voici : 1+1 = 3, c’est le rouge du Clos des Vins d’Amour (66460 Maury), 3 pour 3 cépages, Grenache, Syrah et Carignan issus de vieilles vignes. Robe rouge très sombre, quasi noire, fruits rouges en nez, avec une suite qui se déroulera côté épices, le tout emballé par de la rondeur, bref, l’équilibre est parfait, et le retour du fruit encore plus mûr interviendra au final. Là encore, pourquoi pas du gibier ou une viande rouge classique… (9,50 €).

Attention, Jaujau 1er est en visite officielle chez nous, il va falloir surveiller nos manières et notre langage. Jaujau 1er an 2010, c’est le dernier né du Château de Jau (66600 Cases de Pène), c’est un Côtes du Roussillon Villages 80% Syrah (avec Mourvèdre et Grenache) issu de la Vallée de l’Agly. On y retrouve l’esprit garrigue, sauvage, avec les fruits rouges gavés de soleil, les tanins ont de l’excellence accrochée comme une décoration officielle, pas besoin de saluer quand même, mais laissez ce rouge faire son travail, c’est un professionnel du plaisir immédiat, et je vous le dis, on en a bien besoin en ce moment. D’un autre côté, vous pouvez aussi le garder en cave une bonne dizaine d’années. Il est vendu 16,50 € la bouteille, et 49,50 € le coffret de trois bouteilles avec trois étiquettes différentes de ce bon Jaujau 1er.

 

Un trio au « Fronton »

L’histoire nous dit que le pape Calixte II, au début du 12ème siècle, mis le vignoble de Fronton sous sa protection. Peut-être parce que ce terroir situé au nord de Toulouse a un rapport indirect avec les croisades. Le cépage que l’on trouve uniquement ici, la Négrette, aurait été ramené par les Chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et on sait que le pape Calixte débuta son pontificat l’année de la création de l’ordre des Templiers, en 1119. 

Neuf siècles plus tard, le vignoble de Fronton se porte plutôt bien, il suffit de goûter les rouges proposés sur l’aire d’appellation couvrant 2.400 hectares, à l’instar des trois que nous vous invitons à découvrir immédiatement…

100% Négrette, c’est le Fronton « Kelina » 2011 du Château Boujac (82370 Campsas), un rouge tendance rubis à première vue, qui se balade entre fraise des bois et cassis, bien dans son terroir, charnu, avec une belle longueur un tantinet réglissée avant de conclure. Une volaille rôtie fera l’affaire (10,20 €).

Le cépage phare du vignoble sera accompagné de la Syrah et du Cabernet Sauvignon  au Château Viguerie de Beulaygue (82370 Labastide Saint-Pierre) pour la cuvée « Croix de l’Agneau » 2011, ce qui nous permettra de déguster une autre facette du Fronton, fruits noirs et épices en tête de gondole pour un vin souple, avec des tanins soyeux, on le croira moins charpenté que le précédent… pourtant tout est là, à l’heure, juste pour nous montrer que l’assemblage fait aussi partie de la richesse de cette production. Un  beau vin à seulement 7,60 €.

Dernier arrêt en gare de Fronton pour une rencontre avec le Rouge Tradition 2011 du Château Laurou (31620 Fronton), issu des mêmes cépages que le précédent, un assemblage qui met davantage le fruit en avant (il y a davantage de Syrah), là encore la rondeur n’échappera à personne, voilà un vin qui se tient bien, corsé, et qui siéra à une viande rouge (5,80 €).

 

Petite balade vers le sud… et ailleurs !

On annonce les étapes du voyage, l’Ardèche, la région de Bandol, les Cotes du Roussillon, le pays d’Oc… et le Liban.

Ardèche IGP pour le premier, « Equus 2011 » des Vignerons Sud Ardèche (07120 Ruoms), un IGP 100% Merlot, comme un bout d’Atlantique exilé pas très loin de la Vallée du Rhône, de quoi nous mettre face à un rouge à la robe dite grenat, avec des arômes de fruits rouges quasi confits, laissant passer sans ses papiers la réglisse étrangère, le tout fait dans l’harmonie et la rondeur, sous la surveillance de tanins indulgents et polis. Une bonne idée si on sort la charcuterie (5,15 €).

Côtes du Vivarais pour le second vin d’Ardèche, Grenache Syrah celui-ci, on l’appelle « Beaumont des Gras », et il nous vient d’UVICA Vignerons Ardéchois (07120 Ruoms). Fruits rouges encore, épices, avec en bordure une échappée mentholée, un rouge qui sait aussi avancer côté fraîcheur, un rouge au parler vrai, et l’agneau à la provençale que l’on nous conseille pour le repas ne démentira pas. (3,75 €).

Un blanc au milieu de ces rouges, un blanc de Provence, de Bandol, c’est la cuvée Tradition 2012 du Domaine de l’Olivette (83330 Le Castellet). Clairette à 90%, plus le reste en Rolle, le cépage local, un blanc à la robe jaune paille, floral, on a affaire ici à un vin sec, voire ferme, mais divinement sous la coupe d’agrumes, le résultat est sans concessions, c’est un très grand vin blanc que l’on réservera à un poisson grillé, des coquillages ou une soupe au pistou (16,00 €).

100% Muscat Petits Grains, c’est le « Mas Neuf Muscat sec 2012 » des Vignobles Jeanjean (34725 Saint-Félix de Lodez), on dira que ce Muscat est un spécialiste de l’apéritif, mais que l’on pourra aisément réserver aux asperges (il faudra attendre), c’est le vin « fruits de la passion » dans le verre, avec de la fraîcheur et une certaine simplicité dans l’expression : on le comprend tout de suite, et c’est très agréable (4,00 €).

« Le Mas Passe Temps se dresse sur les premiers contreforts des Corbières Catalanes » nous prévient-on pour situer l’affaire. C’est fait, nous voici en appellation Côtes du Roussillon avec ce rouge 2011 « Passe Temps » du Domaine Singla (66250 Saint-Laurent de la Salanque), rouge Grenache à 90% (avec un peu de Syrah). On aura donc du fruit très mûr, de la présence, de la générosité, c’est un vin de chaleur et de vent, un vin un peu sauvage mais qui se laisse apprivoiser pour peu qu’on lui consacrât un peu de temps. Sur la longueur, il nous contera même ses voyages d’où il a ramené des épices rares… (9,50 €).

Cuvée Haute Couture du Pays d’Oc, vins de fruits et vins solaires, ce sont Les Jamelles de Catherine Delaunay, qui fêtent vingt ans de succès à travers 27 cuvées. Ici, ce sera Grenache, Syrah, Mourvèdre pour le millésime 2011, des cépages voyageurs arrivant du Minervois, des Corbières, des Terrasses du Larzac, du terroir de la Livinière et de la Clape… oui, le soleil, le vent et parfois la mer, presque une chanson d’été en tenue grenat pour annoncer des fruits rouges et noirs, des herbes et des épices comme pour une cuisine méditerranéenne, on n’oubliera pas d’évoquer la douceur, le velouté des tanins, et voilà, cette cuvée des Jamelles sera destinée à des mets du sud et quelques fromages onctueux (9,90 €).

Dernière étape, et pas à côté celle-là, puisque nous sommes au Liban, du côté de Zahleh et de la plaine de la Beqaa, au Domaine Wardy, pour y découvrir le Château Les Cèdres 2007, né d’un assemblage Cabernet Sauvignon, Merlot et Syrah. Et ce rouge est la preuve que l’on peut passer de l’arak aux meilleurs vins : robe rubis, du fruit envahissant, étourdissant, bien sûr des épices et de la réglisse, c’est plein, volumineux, dense, avec des tanins comme élevés dans une institution suisse, c’est aussi (et donc !) un vin de soleil qui méritera le meilleur carré d’agneau de la région. A ne pas manquer ! (19,00 €).

  

Montlouis à bulles et secs

Ici, à Montlouis-sur-Loire, le cépage est unique, exclusif, remarquablement bien travaillé, c’est le Chenin, aussi bien pour les vins effervescents que pour les blancs secs ou demi-secs. Voici trois exemples significatifs de la production élevée entre la Loire et le Cher.

Franck Breton (37270 Saint-Martin-le-Beau) nous propose un duo qui sera bien accueilli à l’occasion de vos repas de fin d’année : « Authentique 2011 », un blanc demi-sec né pour la complexité affichée, voici un vin riche d’arômes d’agrumes, de pomme (il y en a aussi !), un vin plein de tendresse, de gras et de fraîcheur, qui ne manquera pas de vous surprendre si vous le destinez à un foie gras ou à un plat exotique (9,00 €).

De la même maison, voici la méthode traditionnelle, un effervescent pomme-citron qui a du punch avec une rondeur qui laisse augurer quelques accompagnements côté fruits de mer assez remarquables, pourquoi pas des langoustines placées sous la houlette du Chenin pétillant ? (7,00 €).

Autre méthode traditionnelle « brut » avec Patrice Benoit (37270 Saint-Martin-le-Haut), avec des bulles vives et spontanées qui explosent dans le verre, une manière de montrer des signes d’impatience quant à la suite réservée à ce Montlouis : l’équilibre et la longueur peuvent envisager de postuler pour une place de choix durant le repas, celle de l’entrée en jeu, l’apéritif… (5,60 €)

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