Cormoran Strike, détective privé, est devenu une star de la profession depuis qu'il a résolu de façon brillante une affaire de meurtre déguisée en suicide, celle de Lula Landry, mannequin célèbre. Elle lui a fait une publicité monstre et les clients se bousculent dans sa modeste agence. Fils d'une rock star, Jonny Rokeby, qui n'a voulu le reconnaître que contraint et forcé par une analyse ADN et refuse de le voir, Strike est un héros de guerre : il a appartenu à la Brigade spéciale d'investigation, la police de l'armée. Il a perdu une jambe en Afghanistan, est contraint de porter une prothèse, de plus en plus blessante pour son moignon. Il a été décoré pour bravoure. Robin sa secrétaire se sent de plus en plus attirée par le métier de détective et cherche sa place au sein de l'agence, au grand dam de son fiancé, très jaloux.
Strike a toujours tiré le diable par la queue et accepte dorénavant des affaires lucratives, seul problème : elles sont généralement très ennuyeuses. Il reçoit alors une demande très particulière, celle de Leonora, femme étrange : lui ramener Owen Quine, son mari disparu depuis quelques jours. Quine est un écrivain célèbre, mais un écrivain médiocre, il venait de mettre un point final à un roman sulfureux, à clef, ridiculisant des grands noms du milieu de la littérature et de l'édition. Certes, il avait souvent l'habitude de disparaître, sa femme le retrouvait toujours. Avec la menace de la parution de ce manuscrit, beaucoup de personnes auraient intérêt à le voir réduit au silence. Et effectivement Strike va découvrir son cadavre, comme il s'y attendait, mais ce qu'il va trouver est indescriptible. Le tueur n'est pas n'importe qui, tout au long de sa carrière il n'en a jamais rencontré d'aussi impitoyables, capable d'une telle mise en scène. Ce meurtre est des plus insolites et sinistres.
Avec ce deuxième tome des enquêtes de Cormoran Strike, Robert Galbraith, pseudonyme de l'auteur d'Harry Potter, nous offre un roman policier très bien ficelé.
LE CHRONIQUEUR
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