Week-end en Grèce où la crise n’en finit plus de bouleverser les habitudes… des autres pays. Car c’est à se demander si les Grecs ont réellement envie que les choses changent chez eux. Mais c’est une autre histoire…
Philipp Julius, venu à Athènes pour une affaire familiale va le constater in situ. Disons que son affaire familiale est un peu spéciale, car il doit déplacer le corps de son père enterré au cimetière de Kalamaki, spécialisé dirait-on dans les sépultures de soldats franco-britanniques morts lors de la guerre d’indépendance, ce que ce cher papa ne semblait pas être à première vue. A partir de là, l’aventure est digne d’un album de tintin avec ses multiples rebondissements et ses héros tout droit sortis… d’un album de Tintin.
En fait, rien ne va vraiment fonctionner normalement car personne ne semble savoir où enterrer cet homme décédé lors d’un attentat à Athènes en 1963, et qui n’aurait jamais dû intégrer le Kalamaki. On suppose qu’il fut une sorte d’espion, qu’il aurait emporté avec lui une liste compromettante : pour qui ? Mystère.
Au-delà de l’intrigue elle-même, qui nous mènera jusqu’aux célèbres Ports Francs de Genève – son père était-il un trésor ? -, c’est le voyage en Grèce et la saveur des personnages qui vont nous ravir tout au long de ce livre baladeur et léger.
LE CHRONIQUEUR
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