Marion Evans est une jeune étudiante franco-américaine. Doctorante à l'Institut d'Art et d'Archéologie de la Sorbonne, elle travaille au musée égyptien du Caire où elle est chargée de remettre de l'ordre dans les collections, pleines d'objets non inventoriés, et encore moins restaurés, et elle participe à une important chantier de fouilles sur le plateau de Gizeh, près des pyramides. Elle est arrêtée à la sortie de son travail en possession d'une statuette qu'on l'accuse d'avoir volée. Paniquée, elle arrive à s'enfuir. Il s'agit bien sur d'une machination, mais dans quel but ? D'autant plus que la statuette dérobée n'était qu'un faux pourtant répertorié authentique ! Et pourquoi n'a t-elle pas tenté de s'expliquer ? Il est vrai que le passé de Marion recèle des zones d'ombre et que le régime égyptien n'est pas des plus tendres. Le pays est aujourd'hui très attaché à son patrimoine, à son histoire. S'il s'est fait déposséder autrefois d’oeuvres majeures, il tient à garder sur son sol toutes les découvertes actuelles, voire à récupérer ce que les musées étrangers possèdent. Nous sommes en période post-révolutionnaire, en 2011 le musée du Caire, comme d'autres a vu nombre d'objets dérobés ou vandalisés. Et depuis le trafic d'antiquités ne s'est jamais mieux porté.
Marion est donc en très fâcheuse posture. A ses trousses elle a Menes, un flic redoutable. Pour l'aider, sur place elle n'a que peu d'amis, Daoud un vieil antiquaire et le bel Hassan Tarek, archéologue et par ailleurs ami de Sabri, le secrétaire d'Etat aux antiquités. Mais c'est sans compter sur Yvan Sauvage, expert en art, il connaît bien Marion, elle a été son élève et un peu plus même. Il va vite comprendre qu'on a voulu faire taire la jeune femme car sur le point de faire une découverte majeure, celle du pyramidion de Kheops !
De l'aventure, du suspense, du mystère, il y a tout cela dans ce roman et même un peu plus !
LE CHRONIQUEUR
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