Serait-ce déjà la deuxième génération du petit SUV de Ford connu sous le nom d’EcoSport ? Apparemment oui, et on tiendra une comptabilité rigoureuse en la matière puisque le constructeur nous annonce cinq SUV d’ici à 2018, avec, notamment l’arrivée tant attendue du gros Edge pour 2016 sur le marché français.
Depuis 2013, Ford a commercialisé quelque 40.000 unités de son petit SUV sur le marché européen, un SUV toujours fabriqué en Inde, et qui débarque en version dite « européanisée », ou disons, plus proche des attentes et des goûts des clients de Nantes, Fribourg ou Turin. Détails…
Le SUV malin
Le premier détail, qui après tout n’est pas qu’un « détail », c’est la disparition de la roue de secours sur la porte arrière, toujours à ouverture latérale. Celle-ci n’était pas un modèle d’esthétisme pour une auto très à l’aise en milieu urbain, et s’avérait parfois être une gêne à l’ouverture de la porte. Elle demeure tout de même au catalogue en option.
L’autre « détail » majeur est bien sûr l’arrivée du moteur 1 litre et trois cylindres Ecoboost de 125 chevaux, avec une offre à 140 chevaux d’ici à peu de temps. Un bloc remarquablement agile, silencieux et qui offre de l’aisance au véhicule en toutes circonstances. De quoi lui donner un permis de chasse en sous-bois et terrains non sécurisés, la puissance étant d’un soutien indéfectible eu égard au poids relativement modeste de l’auto. On attend avec impatience la réaction avec quinze chevaux supplémentaires.
Sur route, l’EcoSport sait également se montrer à son aise, enroulant les courbes de manière élégante et sécurisante, on est rassuré dès les premiers kilomètres, pas d’effet désagréable de décrochage lorsqu’on arrive un peu vite sur un mauvais virage, de surcroît mal annoncé...
A bord les passagers profiteront d’une position de voyage relevée pour une meilleure vision de la route, d’un intérieur finalement spacieux pour la catégorie, et de sièges relativement confortable pour ce type de SUV (avec soutien lombaire).
Mais l’EcoSport est surtout un modèle d’équipements embarqués, on peut citer, entre autres, l’aide au démarrage en côté, l’aide au stationnement, le système KeyFree qui permet d’ouvrir et de démarrer l’auto sans la clé, le régulateur de vitesse, la climatisation automatique, le pare-brise dégivrant (très pratique !) et bien sûr, l’offre FordSync que l’on connaît déjà. A noter un GPS disponible en option.
Seul bémol sur la partition, pas de boîte automatique « Powershift » sur la version EcoBoost.
Aux côtés de ce moteur EcoBoost à turbocompresseur et injection directe d’essence qui a obtenu trois années de suite le titre de « Moteur international de l’année », et qui est le plus petit de la gamme Ford (on le dit grand comme une feuille A4 !), l’EcoSport est également disponible en 1.5 Ti-VCT de 112 chevaux, et avec le bloc diesel TDCi de 95 chevaux.
Conçu sur la plate-forme B du B-Max et de la Fiesta, le SUV EcoSport répond sans doute à l’effet de mode du marché européen, ses principaux concurrents pourraient être, pourquoi pas, le Nissan Juke, voire quelques français genre 2008 ou Captur. Il y a certainement de la place pour tout le monde, les SUV représentant environ 20% des immatriculations en Europe, avec une projection à 27% d’ici à 2020.
L’EcoSport est disponible en versions Trend, Titanium et Titanium S.
Actuellement, Ford fait une offre à partir de 15.990 euros sur l’EcoSport 125 chevaux.
LE CHRONIQUEUR
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