Novembre 1347, le Saint-Antoine accoste enfin à Marseille, après avoir perdu deux équipages suite à d'étranges fièvres. Bientôt les habitants de la ville sont atteints d'une étrange maladie, ils décèdent en quelques jours d'une fièvre pustuleuse qui couvre le corps d'ulcères noirâtres. Les morts se comptent par centaines, la panique pousse les Marseillais à fuir. Les quarantaines ne servent à rien, l'épidémie gagne du terrain. Cette maladie démoniaque vient de toucher la France et elle va tuer des millions d'hommes, décimer la moitié de l'Europe.
A Paris, la jeune Gabrielle d'Aurillay, issue d'une noblesse désargentée, attend la naissance de son enfant. Elle s'ennuie également à attendre son époux. Il n'est pas le prince charmant dont elle rêvait, mais un joueur qui perd le peu d'argent du ménage et passe son temps dans les « tripots à puterelles ». C'est un escroc, criblé de dettes, qui a gagné au jeu un diptyque, une Crucifixion avec son pendant d'Ascension, comportant un message énigmatique en hébreu ancien.
La peste a touché la cité, elle se répand à la vitesse d'un cheval au galop. Personne n'est épargné et touche même l'entourage de la reine, Jeanne la boiteuse. Des maisons sont condamnées, des quartiers encerclés de barricades et gardés par des gens d'armes jour et nuit afin d'empêcher les habitants de sortir. La seule survie possible, le salut, résident donc dans la fuite. Gabrielle, aidée par Adeline la matrone chargée de surveiller sa grossesse, va tenter de sauver sa vie, celle de son enfant à venir.
Avec ce premier volet « La malédiction de Gabrielle » débute une très intéressante et très documentée saga.
LE CHRONIQUEUR
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