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Les jonquilles de Green Park

24/05/2016
Les jonquilles de Green Park, par Jérôme Attal, chez Robert Laffont, 17,50 €

Septembre 1940, Thomas, treize ans, vit à Londres avec ses parents et sa sœur Jenny dans une grande maison qui leur vient de granny Rose. Maman travaille dans une usine d’ampoules, loin de chez eux, mais elle ne se plaint de rien, elle chante tout le temps. Ce qu’elle gagne leur permet d’avoir à manger, un peu d’argent de poche pour Jenny et de quoi alimenter de temps en temps la collection de timbres de Thomas. Parce que papa ne fait pas grand-chose, il est décorateur d’intérieur, mais en ces temps de bombardements, la mode est plutôt au style minimaliste. Alors il passe son temps à inventer, en ce moment il travaille sur la fabrication d’une patte de tatou de la taille du brontosaure du Muséum d’Histoire naturelle. Jenny veut entrer dans le corps des jeunes filles volontaires du Saint Thomas’ Hospital. Tous ses copains sont amoureux d’elle. Le meilleur ami de Thomas, c’est Magnus, il a la collection complète des Superman. Mais il vient de mourir sous les bombes avec toute sa famille. Depuis il traîne avec Oskar Czelski, dont le père s’est engagé dans la RAF.

Thomas est amoureux de Mila. Il est sûr qu’elle va devenir la plus jolie fille de Londres, c’est une fille formidable, une beauté anglaise. Lui veut devenir écrivain et se battre pour une chose toute simple : « pouvoir continuer à marcher dans les rues de Londres en pensant au mystère agréable qu’est le sourire de Mila ». Elle ne désire qu’une chose : «  juste pouvoir vivre jusqu’au mois d’avril. Pour voir, une fois encore, les jonquilles de Green Park ».

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