Henri Gourdin nous propose de traverser cinq générations de Hugo, ceux qui ont vécu avant le plus illustre d’entre eux, Victor, et ceux qui ont vécu après, jusqu’à la fin du 20e siècle, à l’instar de Marguerite, manadière en Camargue et décédée en 1983. Victor le plus illustre certes, côté littérature avec, entre autres, deux monuments de notre patrimoine célèbres dans le monde entier, « Les Misérables » et « Notre-Dame de Paris ». Mais que dire de son père (officiel), général et héros sous Napoléon 1er, Léopold-Sigisbert Hugo, et de sa mère Sophie Trébuchet, femme de caractère et féministe avant l’heure qui fut tout à la fois, « voltairienne et royaliste, vendéenne de cœur et épouse d’un combattant des Vendéens, économe du moindre sou et dépensière pour ceux qu’elle aimait… »
Autre incontournable du clan, Adèle Foucher, l’amie d’enfance de Victor qui lui donnera cinq enfants, dont Adèle, à l’état mental défaillant.
Pour nos générations, Victor Hugo est avant tout l’homme et le grand témoin du 19e siècle. Né en 1802, il décèdera en 1885. Raconter sa vie c’est passer du règne de Napoléon 1er à l’après défaite de 70, c’est raconter un engagement politique qui va contraindre l’écrivain à l’exil à plusieurs reprises.
La dernière decette saga, Marguerite Hugo, sera elle une femme du 20e siècle. Née en 1896, elle quittera ce monde en 1984, elle ne fut pas une artiste, sa destinée fut « une existence fantasque dans les bayous du delta du Rhône ».
Cette histoire des Hugo est aussi une histoire de France sur deux siècles.
LE CHRONIQUEUR
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