Il y eut l’Appel du 18 juin 40, il y aura celui du 19 juin 2010, le premier devait stigmatiser le peuple français afin qu’il se lève contre l’invasion nazie, le second aura pour but de faire lever la France contre le pouvoir hégémonique de Nicolas le Premier. On a les guerres qu’on mérite !
Le PDDDV ou Parti De Dominique De Villepin va naître au solstice d’été, sonnez trompettes, battez tambours et allumez les feux de la Saint-Jean grouillots et manants, peuple en guenilles, tous au palais et allons accrocher la tête de l’usurpateur au bout d’un pic ! D’ailleurs, du Val Fourré à Grigny la Grande Borne, Dominique de Villepin a labouré cette chère terre de France, « au contact des priorités des Français » nous répète-t-il, car « la France ne doit pas s’effacer des écrans radar du monde ». Bip-bip-bip. On a oublié de lui dire que la France avait déjà enclenché la marche arrière et que le seul radar est celui de la caméra de recul avec image sur l’écran GPS, histoire de ne pas écraser un petit Nicolas qui jouerait derrière. Bip-bip-bip…
Le grand stratège de la dissolution de 1997 et du quinquennat Jospin qui suivit à Matignon, a des idées, et va surtout passer deux années à tirer sur son camp. Du Chirac dans le texte ! Quelle similitude avec la fin des années 70 : plutôt Mitterrand que Giscard 2 disait-on alors au RPR, et on a eu Mitterrand, deux fois. Donc l’écho revient après trente années d’errements dans les couloirs : plutôt Aubry que Sarkozy entend-on déjà entre deux portes. Mais pour quelle fin ? Cosi fan tutte ou l’Abélard des Carmina Burana ? Et pour revenir au palindrome évoqué plus avant, rappelons que le leurre est une contre-mesure balançant de faux échos radars. Pour tromper qui ? Bip-bip-bip…
LE CHRONIQUEUR