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: Je meurs de soif auprès de la fontaine
« Un jour j’irai vivre en Théorie, parce qu’en théorie tout se passe bien. » On connaît l’expression. Elle nous rappelle cette « espérance mère des imbéciles » comme disent nos amis Polonais qui savent de quoi il en retourne en la matière. Et si l’espérance a du bon, en théorie, en pratique elle n’apporte que désillusions et mauvaises herbes, celles qui reviennent à chaque coupe au fond de notre pensée pavé de bonnes intentions. Finalement, à quoi bon espérer des jours meilleurs me direz-vous ? Et pourquoi pas ? Il se trouvera bien un jour quelqu’un pour nous sortir de cette immense lassitude collective qui nous envahit lorsqu’il s’agit d’affronter ces défis à relever.
« Je meurs de soif auprès de la fontaine » écrivit François Villon. Quelle merveilleuse manière de décrire, quelque six siècles plus tard, l’état dans lequel nous avons mis notre société.