L'homme qui n'aimait pas les riches n'aimerait pas les pauvres, les "sans-dents" comme il les appellerait d'après son ex-compagne. Il n'aurait jamais mis les pieds dans un supermarché, jamais mangé de viande sous cellophane, et bien qu'il soit plutôt genre grassouillet plein de verrues, il se tape de belles "gonzesses" parce qu'il a le pouvoir. Voilà ce que nous apprend l'ex-Première dame qui lui a trouvé beaucoup de charme, parce que justement il avait le pouvoir, et qui n'a pas supporté de se faire balancer comme la boniche engrossée entre deux rendez-vous.
Pathétique. Tout cela est pathétique ! Faire du pognon en racontant des histoires de chambre à coucher, d'adultère, de viande congelée, et des secrets d'Etat à deux balles, relève de l'abrutissement des masses. Autrefois, les courtisanes qui étaient répudiées se faisaient donner un château, une rente, et planquaient leur joli minois loin du pouvoir, et surtout en silence.
Côté littérature, car il s'agit quand même d'un livre qui sera le best-seller de la rentrée, n'est pas Marie de Rabutin-Chantal marquise de Sévigné qui veut, l'épistolière du moment cherche son inspiration dans le caniveau, c'est déjà moins flamboyant que le château de Grignan. D'autre part, je ne pense pas que les 26.100 personnes qui ont perdu leur emploi en juillet auront envie et les moyens de dépenser 20 euros pour avoir le privilège de lire les aventures de Fumiste 1er et de madame Triéesurlevolet.
Salauds de pauvres ! C'est à vous dégoûter de donner des allocations pour la rentrée, pour les enfants, pour le logement, tout ce qu'on a appris à faire à l'ENA pour gouverner ce petit peuple qui n'a même pas la reconnaissance du ventre. Oui, salauds de sans-dents qui mériteraient d'aller sans culottes faire leur révolution à Pyongyang ou chez Bachar le Syrien. Une fois encore, dans le sillage de Hollande nous nous laissons entraîner dans les profondeurs de l'absurdité, de la nullité, de la petitesse, du n'importe quoi, tout esprit de grandeur a quitté la France, Hollande c'est finalement le "pays bas"...
LE CHRONIQUEUR