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Histoire

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On aurait pu imaginer qu’au bout de vingt ans, hormis en Corée du Nord et à Cuba, l’idéal communiste disparaisse avec ses derniers militants, des hommes et des femmes qui ont partagé cet élan pour une idée née au 19e siècle et que l’Union Soviétique commercialisa tout au long du siècle suivant, soit par le feu et la terreur, soit par la propagande. On aurait pu croire que François Mitterrand avait définitivement enfoncé les ultimes lignes de défense du parti ici en France et que le coup de grâce fût donné par la chute du Mur en 1989. On a eu tort, le dernier carré résiste et n’a pas bougé d’un iota (d’un rouble !) sur ses positions idéologiques, le rappel du massacre de Katyn ayant montré la ténacité du fait établi indiscutable, devenu historique, donc avec sa vérité officielle.
C’est comme si le 20e siècle avait eu deux vies : une première à l’âge légal à partir de 1900, et une seconde avec les années 60. Le vieux 20e siècle avait eu son lot de guerres avec l’Allemagne, ses millions de morts, ses destructions, ses conflits à l’intérieur de l’Empire en Indochine et en Algérie, il avait été aussi le témoin de nombre d’inventions, mais globalement la société était restée comme figée, la vie des gens, « des petites gens » disait-on alors, se déroulait dans un environnement qui n’avait guère évolué au cours des décennies, nous le verrons.
Et il y eut le nouveau 20e siècle, qui collait d’ailleurs au Nouveau Franc entré en vigueur le 1er janvier 1960, une seconde partie de siècle où la demande en changements était forte, le besoin de s’affranchir de beaucoup de carcans coïncidait avec une envie effrénée de consommation de la part des Français. C’est donc à cette époque charnière que le pays décidait de se séparer de son « empire colonial », ce que nous venons de voir dans cette édition.
Retour il y a cinquante ans…
L’Europe a un problème avec cette île à cause d’une délicate affaire d’occupation militaire d’une partie du territoire de ce bout de Moyen Orient qui mouille dans les eaux de la Communauté Européenne depuis 2004. Les plus optimistes souligneront que, des Phéniciens d’avant notre ère aux Grecs, Turcs et Britanniques du 20e siècle, envahir Chypre ne fut finalement, aux yeux de l’histoire, que d’une terrifiante banalité…
Le 14 juillet 1886, Jérémie Monnet, maire de Beaurepaire en Isère, entouré d’une foule massée près des halles, faisait officiellement entrer sa commune dans l’ère de la modernité en manipulant un simple « interrupteur » qui allait permettre à Beaurepaire de devenir la première ville de France à bénéficier de l’éclairage électrique public et privé. Un bienfait que l’on devait à un inventeur local, Louis Michel-Villaz.
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